La veste Cersei

 

Enfin! La fameuse veste Burda d’octobre, commencée il y a… presque 5 mois! J’ai encore choisi une “masterpiece” comme ils disent, mais je n’avais pas pu résister. Voici une avalanche de photos (oui je me venge, plus je passe de temps sur un projet, plus il y aura de photos).

Comme je le disais dans un précédant article, j’avais fait ma maligne en lançant un sew along sur Thread and Needles. Je dois  très certainement être la dernière à l’avoir finie.

Je pourrais vous écrire un bouquin sur les aventures de cette veste, tant j’en ai bavé.

 

 

Encore une fois, je n’ai pas fait de toile (je n’en ai même jamais fait, pour aucun projet, je sais, c’est mal). J’ai coupé une taille 36 dans mon tissu à 4 euros le mètre (stop Tissus) en rallongeant les manches et le bas du dos.

Jusque la tout va bien, j’assemble le corps de la veste, je surpique même toutes mes coutures. Puis vient la mission passepoil. J’ai passé plusieurs soirées devant la télé à batir les différentes pièces.

 

 

>Arrive l’étape des manches: impossible de coudre les épaisseurs de lainage, ma machine n’est pas assez costaud. J’essayais en vain de coudre 20cm, puis passer 15 min à découdre, et recoudre, et découdre…

ça n’en finissait pas, ça me rendait complètement dingue! Heureusement je suis partie en vacances un bon moment et ça m’a permis d’oublier un peu mes malheurs, et rattaquer de plus belle début janvier.

J’ai quand même réussi à faire les deux poches à rabat passepoilés avant que ma machine ne rende l’âme. J’ai donc reccuperé celle  de ma maman, qui n’appréciait pas non plus les épaisseurs. Mon chéri a du en avoir marre de m’entendre raler constamment et m’a offert une Brother innovis 35! A partir de là, je n’ai plus eu de problèmes.

 

J’ai rajouté une martingale pour marquer un peu la taille. J’y ai pensé au dernier moment, j’aurais préféré la fixer dans les coutures de la veste. Le bas est modifié, j’ai rajouté une pointe et une fente.

 

 

Je suis vraiment fière de mes poches. Je n’ai pas pu suivre les explications incompréhensibles du burda, du coup j’ai fait ce qui me semblait logique. Le problème étant de savoir quoi faire du rabat de la poche.

Je l’ai inséré en haut de la couture du passepoil, et en regardant les poches des gens dans les transports, je me suis finalement rendue à l’évidence: ça ne se fait pas comme ça. Le rabat doit etre pris au milieu du passepoil. Mais je préfère les miennes, quand le rabat est fermé, le passepoil ne se voit pas.

 

 

Les surpiqures rouges étaient indispensables, c’est dur de ne pas en abuser.

 

 

Par contre, tout s’accroche sur le lainage, heureusement qu’on a pas de chat à la maison…

 

 

 

J’ai eu beaucoup de mal à trouver les boutons de mes rêves: plats, en métal, avec un motif sur le dessus. J’ai trouvé mon bonheur à la droguerie lors d’une virée shopping avec Manowen. Mettre la main sur 15 boutons identiques, c’est vraiment la galère..

 

 

 

 

Le détail qui tue: une poche intérieure, assez profonde pour mon téléphone. La grande classe.

 

 

La doublure vient aussi de chez stop tissus (2 euros le mètre).

Je pense qu’en gros, j’ai dépensé 30 euros,boutons inclus, et il me reste la moitié des tissus.

Et mon prochain projet? une masterpiece burda de décembre!!!

 

 

note: Cersei Lannister est l’un des personnages principaux de la saga The Game of Thrones écrite par George R. R. Martin. C’est la fille de lord Tywin Lannister et la sœur jumelle de Jaime Lannister, et elle est devenue reine des Sept Couronnes en épousant Robert Baratheon. Femme très ambitieuse et réputée pour sa beauté, elle supporte mal les restrictions que lui impose son sexe et n’a que du mépris pour son mari.