Des témouines en Aubépine

Déjà deux mois d’absence sur le blog, le temps file à une vitesse folle!

Je suis bien consciente que j’ai un réel problème pour alimenter mon blog mais cette fois ci, j’ai eu des contretemps très agréables.
Pour commencer, un début de grossesse qui s’est déroulé à merveille mais qui m’a fatigué et a tout mis sur pause. Je commence à reprendre du poil de la bête, j’ai même ressorti mes aiguilles.
Et ce mois de mai était synonyme de mini-mariage, dont l’organisation s’est avérée être bien plus chronophage que je ne l’imaginais.
Je reviens donc vers vous pour vous montrer ma robe de mariée en situation (elle était heureusement cousue depuis octobre suite au concours Art Cousu de Thread&Needles) et les deux robes de mes témouines.

Pour la première, j’ai été bien contente d’avoir choisi une robe taille empire, toutes les fronces et plis plats m’ont permis de faire tenir mon ventre de 4 mois. On y voit presque que du feu sur certaines photos, j’aurais presque pu dire que j’avais trop mangé 😉

aubepine de mariage  Lili The Banyan tree

Il ne me restait plus que l’ourlet à coudre à la main, heureusement que j’ai eu une charmante assistante pour m’aider pendant une semaine, ma mission couture était bien plus longue que je ne l’imaginais.

aubepine de mariage  Lili The Banyan tree  aubepine de mariage Lili The Banyan tree

Pour les robes des témouines, j’ai réussi à les convaincre de porter du vert (peu importe le vert d’ailleurs, le kaki ou vert d’eau m’auraient convenu aussi). Il fallait une couleur qui aille à la fois aux brunes et aux blondes, et nous sommes parties sur un vert émeraude.
J’avais depuis longtemps choisi le patron de robe Aubépine, le but étant d’avoir une robe portable au quotidien, et que je puisse ensuite me coudre des Aubépines ! (Notez qu’avec le recul j’ai vraiment bien fait, n’ayant pas investi dans des fringues de grossesse, l’Aubépine deviendra certainement ma robe préférée cet automne).

aubepine de mariage  Lili The Banyan tree

En ce qui concerne les tissus donc, c’est un peu un échec car je n’ai pas réussi à trouver la couleur qui me convenait dans un tissu GOTS ou bio, j’ai donc du aller fouiner au marché saint pierre pour trouver un coupon de coton. La doublure est un mélange de soie et de coton, tout doux et léger.

La première robe a été commencée un mois et demi avant le mariage, j’ai réussi à caser des moments couture entre deux endormissements, ce qui m’a permis de faire tout l’extérieur de la robe et programmer un premier essayage. L’ampleur des manches a été réduite (j’ai enlevé 4cm de tour de bras) et j’ai beaucoup creusé l’encolure pour compenser le fait que la robe allait couvrir les jambes de ma témouine (j’ai rallongé légèrement la longueur).

aubepine de mariage  Lili The Banyan tree

Puis le moment de s’isoler en Bourgogne pendant une semaine pour finir les préparatifs est arrivé, avec toutes les complications possibles et imaginables.
De base, finir la première robe et d’en faire une deuxième en intégralité en 7 jours était un challenge pour moi. Je ne couds pourtant pas très lentement mais je ne sais pas pourquoi, impossible de faire une robe en une journée comme font certaines…
En arrivant la voiture pleine dans notre nouvelle maison, je me suis vite rendue compte que ma machine ne me servirait à rien sans… le câble d’alimentation et la pédale! Forcément j’ai commencé à stresser, mon chéri a même envisagé de refaire un aller retour à Paris pour aller me chercher le sac manquant.
J’ai finalement appelé Manowen à la rescousse pour faire mes sessions couture chez elle (alors qu’elle avait elle aussi sa robe à faire!). Sa machine n’a pas arrêté, quand je n’étais pas en train de m’en servir, c’était Manowen qui cousait.

aubepine de mariage  Lili The Banyan tree

Il aura fallu attendre le troisième jour (et le coup de fil de notre voisine à Paris) pour que mon chéri n’ai plus le choix que de faire des journées en voiture (un soit disant dégat des eaux dans notre appart qui inondait la voisine du dessous = la vision de toutes les guitares, amplis, ordinateurs posés au sol). Finalement la fuite ne venait pas de chez nous, et j’ai pu récupérer les câbles de ma machine à coudre.
Je vous passe les autres complications qui n’ont rien à voir avec la couture…

La seconde robe a été faire un extrémis (comprendre en deux jours, dont une soirée où il était bien trop tard pour avoir les yeux en face du chas de l’aiguille).
Heureusement la robe était prévue sans manches, ce qui m’a fait gagner un temps précieux. A ce stade nos quelques invités arrivaient au compte goutte alors qu’aucun des ourlets des deux robes n’étaient faits, ni les ceintures que je voulais rajouter pour rappeler le tissu à motif de ma robe.
Heureusement qu’un bataillon de couturières est venu à la rescousse pour faire toutes les coutures à la main ainsi que le repassage de dernière minute. J’avais presque réussi à me faire à l’idée que les ceintures ne seraient pas faites à temps, mais le matin même du mariage, Manowen a cédé à mes demandes de femme enceinte/future mariée et a pris le temps de faire les deux ceintures manquantes.

aubepine de mariage  Lili The Banyan tree
Au moment de partir à la mairie, nous étions encore toutes les trois en train de nous faire fixer les ceintures aux robes avec un petit point à la main pour ne pas qu’elles glissent.
Malgré cela, on voit bien sur les photos que très rapidement, les ceintures ont glissé… Je n’ai pas de photo de ma robe “correctement” portée, le premier voyage en voiture jusqu’à la mairie a suffi pour déplacer la mienne, et je n’ai pas pensé une seule seconde à la replacer de la soirée.

aubepine de mariage Lili The Banyan tree aubepine de mariage Lili The Banyan tree

Vous avez vu mon nouveau gilet? Je vous le montrerai bientôt !