J’ai testé… la teinture

Attention, avalanche de photos !! Je voulais partager avec vous mon expérience de teinture, faite cette semaine avec les pigments de chez Greener Shades, des pigments eco-responsables, et de la laine de chez macoMerinos.

Je ne vais pas vous expliquer en détail le procédé (qui mériterait un gros article pour que ce soit vraiment complet) mais j’avais quand même envie de vous montrer ce que j’avais réussi à faire, comme quoi, ce n’est pas sorcier.

Les deux premiers petits écheveaux ont étés teintés dans des bocaux au micro-ondes, et j’ai du être un peu trop confiante et ai manipulé la laine un peu trop violement. (j’entend déjà les pros hurler “quoi?!! micro-ondes!”) Du coup, elle est très légèrement abîmée, mais on ne m’y reprendra plus. (la faute à toutes ces américaines qui publient leurs procédé de teinture sur youtube en triturant la laine dans tous les sens, du coup j’ai pris la confiance).

La deuxième fournée à été faite de manière plus classique, baignée dans l’eau acide frémissante. J’ai eu encore un élan de confiance et j’ai carrément teint des écheveaux entiers, et je suis plutôt fière du résultat. Je n’ai utilisée que deux sortes de pigments à chaque fois (du rouge et un tout petit peu de noir), et je suis vraiment impressionnée par le panel de couleur que l’on peut obtenir. Les variations de couleurs ne sont obtenues que par la manière dont j’ai inséré les écheveaux dans l’eau. Si l’on sait exactement ce que l’on veut obtenir, on ne peut pas faire les choses au hasard.

Je n’ai pas pris de cours ni lu de bouquins sur la teinture pour le moment, je n’ai fait que suivre les indications livrées avec les pigments, lu à droite et à gauche sur le net, et ca peut être assez pour une teinture occasionnelle. Mais j’ai vraiment envie de comprendre comment ça marche, du coup je pense faire quelques recherches pour avoir les réponses à mes questions.  La teinture de la laine a l’air d’être un secret bien gardé, certaines étapes qui ont l’air très importantes ne sont généralement pas expliquées…

Il va falloir que j’expérimente, et que je renouvelle mon stock d’écheveaux non teintés, mais tant pis, je veux savoir faire !

Ce qu’il faut donc retenir, c’est qu’en plus du moment agréable à “cuisiner” notre laine, on a finalement un écheveau unique, notre couleur rien qu’à nous. De plus, quand on voit le prix exorbitant de la laine teintée à la main (entre 20 et 23 euros l’écheveau en général) on a de quoi perdre la boule quand on fait l’addition pour tricoter un pull de 4 voire 5 écheveaux…

Bon, cette laine n’est pas superwash, (contrairement à celles à 20-23 euros) mais quand je vois les traitements subis pour qu’on puisse passer notre tricot à la machine, ca me hérisse le poil ! Du coup cette solution de teinture éco-responsable sur de la 100% merinos sans aucun traitement me convient tout à fait.

D’ailleurs en parlant de prix, l’écheveau de 100g m’a couté 8 euros, pour 80 centimes de pigments. La matière première est donc super raisonnable. Après s’ajoute la main d’oeuvre, bon, là ça fait peter le score, parce que j’y ai passé pas mal de temps au départ. J’aurais vraiment aimé trouver sur le net un vrai tuto avec des explications détaillées.

Sur ce, je continue mes expériences dans ma cuisine, je suis devenue accro !